J’écris ce blogue en réagissant spontanément à un article aperçu sur LinkedIn qui disait que les activités sportives étaient plus performantes que les antidépresseurs pour se guérir d’un épuisement professionnel.
Je n’ai pas retenu la référence précise de cet article, mais je vous assure que le sujet est très bien documenté.
Il y a de ça une vingtaine d’années, tous mes amis faisaient du vélo. On aurait dit une véritable mode, c’était ‘’in’’. On voyait des entreprises faire une place de choix à cette activité sportive, notamment en annexant une randonnée à vélo à leur traditionnel tournoi de golf.
J’ai toujours résisté au vélo, comme je résiste encore au golf, jusqu’au jour où un burn-out / dépression me frappe de plein fouet. Je me faisais une idée fausse des antidépresseurs et je refusais d’en prendre. OK pour la psychothérapie et les autosoins, mais un gros non aux antidépresseurs!!!
Alors, par instinct, je suis allé voir un ami qui me poussait dans le dos pour que je fasse du vélo avec lui et je lui ai dit, ok, c’est bon, peux-tu me guider dans l’achat d’un vélo? Pas question toutefois de me mettre au golf!
Le lendemain, je chevauchais ma monture sans grand enthousiasme pour un 30 km, au bout desquels j’étais vannée. J’ai multiplié non sans effort les sorties avec mon pote et au bout d’un moment, j’ai réalisé que je me sentais un peu mieux. Les symptômes s’amenuisaient et je sentais bien que c’était le vélo qui faisait la différence.
Après un certain temps, c’était moins difficile d’embarquer sur ma bécane et c’est même devenu presque plaisant. Sur un horizon de trois mois, et avec 1000 km au compteur, ma vie a changé du tout au tout. J’ai retrouvé le goût de vivre, l’énergie, le sommeil, calmé mes angoisses, et suis devenu, j’oserais dire, plus sereine. Ah oui, et que dire de la perte de huit kilos à la clef.
Je me réserve maintenant un minimum de 30 minutes d’activité physique et cardio trois fois par semaine. Pas nécessairement du vélo. Ces activités sportives font partie de mes principaux facteurs de protection contre la rechute. Quand j’y repense, je demeure persuadée que le vélo m’a permis de sortir de mon burn-out.
Amélie, ta coach
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